Ce que nos enfants ont a nous apprendre

Ce que nos enfants ont a nous apprendre

Apprenez de vos enfants !


Apprendre de vos enfants : lignes directrices pour une éducation qui vous donnera la bonne charge et de nombreuses stratégies pour être un parent satisfait et heureux. Dans le Blog, vous trouverez des articles, des informations et des exemples pratiques pour une éducation respectueuse et consciente. Les lectures vous font comprendre des aspects importants de ce qui se passe dans votre relation avec votre enfant afin que vous puissiez les prendre en compte dans vos actions quotidiennes.

Si je dois tout vous dire, tout ce dont vous avez besoin pour être un homme et une femme heureux !

Eh bien, excusez-moi, si c’était le cas, beaucoup l’auraient déjà fait, vous ne pensez pas ? Je pense que vous avez vraiment fait un gros coup cette fois-ci ?

Le fait est que pour apprendre de vos enfants, vous avez besoin d’une ouverture, qui n’est simple qu’en apparence, mais en réalité elle ne l’est pas du tout.
Si vous voulez vous rendre à cette ouverture, il y a d’abord des murs à escalader…

Tout d’abord, vous devez tenir à distance l’envie furieuse de devoir enseigner quelque chose à votre fils, une attitude qui apparaît presque immédiatement après sa naissance : et regardez ceci, regardez cela, c’est comme ça qu’on fait, c’est comme ça qu’on fait… Vous vous êtes mis en tête que vous devez lui enseigner quelque chose (il serait préférable de dire que vos ancêtres vous ont mis cette idée en tête ! ), parce qu’il ne sait rien de la vie et votre travail consiste à l’aider à grandir, à lui apprendre les choses que vous savez, pour qu’il puisse s’en sortir, parce que la vie est dure…

C’est le premier mur à escalader, car cette attitude est un obstacle pour apprendre de lui !

À ce stade, il y a le deuxième mur, que je vous préviens, il est un peu plus haut que le premier, il faut donc se munir du bon matériel : des chaussures à crampons, une corde, des mousquetons et un harnais. N’oubliez pas non plus une bouteille d’eau avec de l’eau ! !!

Personne ne nous a jamais rien dit sur l’éducation, tout se passe pour ainsi dire par consentement tacite, c’est-à-dire que les modèles éducatifs sont automatiquement reproduits de père/mère à fils. Le deuxième mur concerne toutes les idées qui nous ont été transmises sur l’éducation (et le rôle du parent).

À ce stade, vous êtes devant votre fils. Que voyez-vous ? Parce qu’après avoir passé les deux murs, vous verrez probablement quelque chose de différent qu’avant.
Oui, vous avez raison, je vois une grande beauté, un soleil qui brille dans toute sa lumière, je vois quelque chose de naturel, de spontané, d’éclatant.

Vous savez que vous êtes presque en train de me convaincre Ale ; peut-être que j’ai aussi quelque chose à apprendre de lui !

Maintenant on arrive quelque part !

Cette lumière brillante est son naturel, son originalité, sa spontanéité. C’est la vie qui coule à travers lui !

Pour revenir à la question initiale, on peut donc réapprendre du fils à être naturel, spontané, original (c’est-à-dire revenir à ses origines !). Le fils vous offre ce cadeau !

Le parent n’a pas besoin d’enseigner beaucoup à l’enfant, parce que l’enfant a tout ce dont il a besoin en lui ; l’important est de le laisser maintenir ce naturel qui doit être dit, il est affecté par les enseignements continus qui viennent de l’extérieur : fais ceci, fais cela… (L’enfant est compétent).

Ce que vous avez dit me perturbe un peu !

Il est très difficile de rester à sa place et de simplement assister à sa croissance, car nous avons mille facteurs conditionnants qui nous font intervenir.

▪ Si vous voyez votre enfant en difficulté, intervenez.
▪ Si vous voyez qu’il ne peut pas venir, intervenez.
Si vous le voyez faire une grimace, intervenez.
▪ si vous voyez qu’il ne sait pas quelque chose, entrez
▪ si vous voyez ça…

Demandez-vous simplement ce qui vous fait craquer.

Laissez-moi vous donner un exemple : lorsque votre enfant s’est mis à marcher, vous avez observé ses tentatives continues, essayé et essayé encore et encore jusqu’à ce qu’après 2000 culbutes, plusieurs dizaines de balançoires et 150 têtes, l’enfant comprenne les lois de l’équilibre et apprenne à bien marcher. Comment se fait-il que dans ce cas, vous l’observiez (bien sûr, vous vous assurez qu’il ne soit pas blessé), le souteniez et le laissiez s’en sortir ?